Becker à Novak Djokovic, Edberg à Roger Federer; désormais, c’est au tour de David Goffin de s’offrir les services d’un ancien tennisman de renom, Thomas Johansson. Il est vrai qu’à l’inverse des deux autres entraîneurs mentionnés, ce dernier n’a pas encore emmené un joueur au premier rang mondial. Mais ce guerrier de surface rapide, sans avoir été élu meilleur joueur de son époque a su saisir la grande occasion. Au sommet, il a pu se classer en 7ème position de l’ATP en 2002, lors de sa victoire en Australie … sans avoir battu un seul top 10 lors du tournoi. Son futur est du moins marqué par des blessures qui l’ont contraint de quitter les terrains.
Un parcours exemplaire
Malgré ces contretemps, il rencontrera toutefois des difficultés, logiquement en arrivant en demi-finale de Wimbledon et en gagnant une médaille d’argent en double lors des JO de Pékin. En effet, il a un palmarès assez incroyable mais est-ce suffisant pour coacher un joueur de ce calibre ? Depuis qu’elle a pris sa retraire en 2009, Johansson resta toutefois proche des courts. Il est devenu l’entraineur de la danoise Caroline Wozniacki ancienne numéro 1 mondiale; A présent il se tiendra au deuxième rang de la « team Goffin » après Thierry Van Cleemput.
L’enjeu pour cette année
Le but primordial de la raison de ce transfert était on ne peut plus clair pour le Belge : atteindre la perfection et devenir plus professionnel pour monter un sommet plus haut, et même avoir de l’ambition pour entre dans le top 10. Cela peut débuter cette semaine au premier tour de Rotterdam en défiant Marcos Baghdatis, qui a eu peu de succès Goffin dans le passé… ni à son nouveau coach, d’ailleurs. En remémorant les vieux souvenirs, on a remarqué que le Chypriote avait vaincu par deux fois Johansson lors du Grand Chelem durant sa dernière année dans le milieu professionnelle. De toute évidence, il semble que ce soit le temps idéal pour riposter en prenant une revanche. Ce qui est sur c’est que ce sera un beau début dans le domaine pour le dit trio numéro 1 du tennis belge.